- liseuse
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liseuse [ lizøz ] n. f.• 1930; « coupe-papier » 1867; de 1. lire1 ♦ Couvre-livre interchangeable. Une liseuse en cuir.2 ♦ (1909) Petite cape ou veste de lainage léger qu'on porte chez soi, au lit (pour lire au lit, etc.). ⇒ douillette.
● liseuse nom féminin Couvre-livre mobile. Petit couteau à papier, muni parfois d'un crochet, servant à marquer la page d'un livre. Veste chaude et légère portée par les femmes pour lire au lit. ● liseur, liseuse nom (de lire) Personne qui aime à lire, lit beaucoup : Grand liseur de romans policiers. ● liseur, liseuse (citations) nom (de lire) Victor Hugo Besançon 1802-Paris 1885 Qu'est-ce que le genre humain depuis l'origine des siècles ? C'est un liseur. Il a longtemps épelé, il épelle encore ; bientôt il lira. William Shakespeare ● liseur, liseuse (difficultés) nom (de lire) Sens Ne pas confondre ces deux mots de sens proche. 1. Lecteur, trice n. = personne qui lit. Les lectrices d'un journal. Le premier lecteur du manuscrit a laissé des annotations en marge. 2. Liseur, euse n. et adj. = personne qui aime lire, qui lit beaucoup. Un grand liseur. ● liseur, liseuse nom (de lisage) Ouvrier(ère) qui, dans les tissages de tissus façonnés, pratique le lisage.⇒LISEUSE, subst. fém.A. — Petit coupe-papier que l'on peut fixer à la page à laquelle on a arrêté la lecture :• Souvent elle tenait un livre, mais un livre presque toujours fermé; dans le livre, une liseuse d'écaille restait prise entre les feuillets.GIDE, Porte étr., 1909, p. 499.B. — Vêtement chaud et léger que les femmes portent sur le vêtement de nuit pour lire au lit. La baronne, les épaules couvertes d'une liseuse garnie de dentelle, tourna sur l'oreiller ses cheveux gris, sa face grise (DRUON, Gdes fam., t. 2, 1948, p. 212).C. — Lampe réglable de telle manière qu'elle éclaire le livre tout en laissant le visage hors du cône de lumière. Elle s'était avancée, tenant de sa main levée une lampe d'argent — une liseuse à globe d'un bleu pâle (BOURGET, Némésis, 1918, p. 260).D. — Couvre-livre. Liseuse tout en cuir de mouton (...) entièrement lacée sur les côtés (Catal. Manufrance, 1962, p. 328).E. — Petite table à plusieurs tablettes servant à poser des livres et des revues. Mobilier de bois laqué bleu décoré de petites roses, avec toutes sortes de fourre-tout, liseuses, vide-poches (ARAGON, Beaux quart., 1936, p. 306).Prononc. : [lizø:z]. Étymol. et Hist. 1. 1867 « couteau à papier servant de signet » (LITTRÉ); 2. 1889 « petite table servant à poser des livres » (HAVARD); 3. 1909 « mantelet de femme, pour rester assise au lit » (La Mode illustrée, 11 juill., 324b ds QUEM. DDL t. 16); 4. 1918 « lampe qui permet de lire sans fatigue » (BOURGET, loc. cit.); 5. 1930 « couverture dont on protège un livre en cours de lecture » (J. BERTHEL, Impressions marocaines, Paris, p. 62). Fém. de liseur.liseuse [lizøz] n. f.ÉTYM. 1867, au sens 1; de lire.❖1 Couteau à papier servant de signet. || Une liseuse d'écaille.2 (1930). Couvre-livre interchangeable. || Liseuse en cuir.3 (1909, in D. D. L.). Petit vêtement de femme, veste chaude et légère d'intérieur (pour lire au lit, etc.). || Une liseuse garnie de dentelles.4 (1889). Petite table à plusieurs tablettes, pour poser livres et revues (→ Fourre-tout, cit. 1).5 (1918, P. Bourget, in T. L. F.). Petite lampe destinée à la lecture (dans un train, une voiture…).❖HOM. V. Liseur.
Encyclopédie Universelle. 2012.